1 déc. 2009

Tant de gens sans-abri

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Accélérer ou ralentir devant les portes cochères. Il est certains endroits où avec petitesse l’on est satisfait de pouvoir dire : là je ne dormirai pas.



S’interroger sur celle ou celui qui n’est pas là. Souhaiter que l’absence soit un signe de meilleur pour le déserteur, dans le flou de l’inquiétude nocturne. Pour.

Tourner à l’angle de l’église, longer les ruelles jusqu’à l’hôtel, trouver presque accueillant ce toit qui n’est pas chez soi.
S’endormir en pensant à l’écroulement de ses propres murs.










.ils vivent

les murs lumière de la prison
des rues et des rues
jamais celle de leur maison


ailleurs
tant de gens et tant de gens
les rats courent faire l’amour
des éclopés mettent fin à leurs jours
des allumés brûlent les faubourgs
des passants passent sans retour
ils rêvent et rient
des mots chauds juste pour soi
des lits en couloirs de draps
des choses comme ça
qui n’existent pas
ailleurs
qu’entre deux bras de briques tendres
d’ailleurs s’y prendre
s’y perdre et puis s’y pendre

tanta gente sem casa




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4 commentaire(s):

Jipes a dit…

Et comment ne peux tôn pas réussir a loger les gens qui en ont besoin dans notre pays ???????? Ca reste une énigme, bien sûr on manque de terrains pour construire mais on manque surtout gravement de solidarité envers nos voisins :o(

Je en sais plus que dire sur tes photos mes superlatifs sont épuisés devant ton talent ! Au fait ca avance ton projet avec les trains ??

Asl& a dit…

J'aime !

Blog_trotter a dit…

Idem.

enriqueta a dit…

Oui, il ne faut pas les oublier.